La Belgique : le pays des sauces

Quand les étrangers pensent à la Belgique, ils pensent surtout aux frites. Et ils ont bien raison ! Avec une consommation journalière de 130 000 kg, on peut dire que nous, les Belges, nous aimons la patate ! Toutefois, les frites seules ne suffisent pas. En effet, comme tout bon Belge vous le dira, des frites sans sauce, c’est un peu comme une piscine sans eau : il manque quelque chose. Mais quelles sont donc toutes ces sauces aux noms si particuliers ? Faites chauffer les friteuses, Berlin Translate vous explique tout !

Commençons par le commencement : la mayonnaise. Pour tous les Belges chauvins qui lisent cet article, je vous arrête tout de suite : elle ne vient pas de chez nous. Cette sauce tirerait son nom de Mahon, la capitale de Majorque, une île située dans les Baléares. Dans les années 1730, le duc de Richelieu prit cette île aux Anglais et décida d’organiser une grosse fiesta pour l’occasion. Pour le repas, le chef cuisinier s’essaya à une nouvelle recette à base de jaune d’œuf et de vinaigre, qu’il nomma la « Mahonnaise ».

Les origines des sauces belges

Toutefois, les origines exactes de cette sauce restent floues, c’est pourquoi cette histoire est à prendre avec des pincettes. Mais même si la mayonnaise ne vient pas du plat pays, les Belges ont tout de même réussi à se l’approprier. Dès 1886, la célèbre enseigne belge Devos & Lemmens se met à produire la sauce mayonnaise, qui deviendra un produit-phare et qui se répandra comme une trainée de poudre dans tout le pays.

Au fil des années, la mayonnaise a ensuite été déclinée en différentes sauces aussi variées les unes que les autres. L’andalouse, par exemple, cette sauce de couleur orange à base de mayonnaise, de tomates, de poivrons et de piments, créée par la marque belge La Williams. Mais aussi la sauce cocktail, formée d’un mélange de mayonnaise, de tomates et d’une larme de cognac. Ou encore la sauce « Dallas », issue du chef d’œuvre Dikkenek et créée par la jeune entreprise belge Brussels Ketjep.

À côté de ces sauces « mayonnaisées », on en retrouve des dizaines d’autres assez originales : la sauce riche (tartare rouge), samouraï (harissa), brasil (sucrée et à l’ananas), pickles (chou-fleur, cornichons et oignons) ou encore « bicky » (mélange de ketchup, de moutarde et de sauce piquante), tant de noms exotiques pour des sauces à l’origine totalement inconnue. Quoi qu’il en soit, ces sauces valorisent notre patrimoine et ravivent surtout les papilles de milliers de personnes !

 

 

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