10 trucs et astuces pour franchir la barrière de la langue

Parler une autre langue de celle de nos collègues internationaux reste l’un des principaux défis à relever lorsqu’on travaille dans un contexte multiculturel. Bien que la solution la plus appropriée consiste à apprendre la langue, de nombreux problèmes linguistiques ne sont pas issus de la langue elle-même, mais des différentes manières de parler une langue. Nous l’avons déjà constaté dans une flopée de cas de chocs culturels qui découlent de différentes interprétations et formes données à un même langue tel que l’espagnol.

Kate Berardo, spécialiste renommée du développement du leadership mondial, a dévoilé quelques stratégies pour franchir les barrières de la langue dans nos échanges interculturels.

Parlez lentement et clairement

De la même façon que vous aimeriez que votre collègue indien ou anglais s’exprime, essayez de faire de même lorsque vous prenez la parole. Concentrez-vous sur l’énonciation et ralentissez le débit de vos paroles. Même si vous perdez du temps, vous le rattraperez sans aucun doute en évitant les malentendus et la confusion.

Demandez des explications

Si vous n’êtes pas sûr à 100% d’avoir compris ce que les interlocuteurs ont dit, demandez poliment des explications. Évitez de présumer que vous avez compris ce qui a été dit.

Vérifiez souvent ce que vous avez compris

Vous devez vérifier deux choses. La première, c’est que vous avez compris ce que les autres ont dit. La seconde, c’est que vos collègues vous ont bien compris inversement. Pour ce faire, rien de mieux qu’utiliser la technique de l’écoute réflexive (par exemple : « de ce que je comprends, vous dîtes que… ») et poser des questions ouvertes (par exemple : « qu’avez-vous compris de ce processus ? »).

Évitez les expressions idiomatiques

Le contexte fournit des indices qui permettent de comprendre. Si vous ne connaissez pas le contexte, il vous sera difficile de comprendre si les interlocuteurs s’y appuient trop. Par exemple, si quelqu’un vous dit « il a tenu la chandelle », qu’est-ce que cela signifie ?

Adaptez votre communication à votre interlocuteur

Dans quelle mesure devez-vous communiquer de manière formelle ou informelle ? Devez-vous parler franchement et avec précision, ou de manière diplomatique et avec des pincettes ? Quel degré d’émotion devez-vous exprimer lorsque vous communiquez ? Il s’agit là de variables que vous devez prendre en compte lorsque vous communiquez avec des personnes originaires d’autres pays, même si vous parlez tous deux parfaitement une langue, voire la même.

Définissez une traduction commune des mots clés de l’entreprise

Dans un contexte international, des termes tels que « succès », « efficacité », « réunion », « ponctualité », « respect », etc. peuvent avoir des traductions différentes selon les cultures. Il est important de consacrer un peu de temps au début des échanges pour définir ce que ces mots signifient pour vous et les autres.

Soyez précis(e)

Précisez clairement vos attentes et vos deadlines. Au lieu de dire « veuillez me répondre dès que possible », optez plutôt pour « veuillez m’envoyer le rapport complet avant mercredi 10 février 17h ».

Choisissez efficacement le moyen de communication

Choisissez soigneusement le mode de communication (mail, téléphone, visioconférence, etc.) et non le plus pratique. Veillez à ne pas abuser des mails, en particulier lorsque le message est complexe ou le moyen de communication peut entrainer des malentendus.

Fournissez des informations par plusieurs canaux

Après un appel, faites un suivi par mail pour résumer ce qui a été dit et convenu. Dans la mesure du possible, fournissez l’ordre du jour ou la présentation à l’avance afin que les locuteurs non natifs puissent s’y préparer.

Soyez patient(e)

En réalité, surtout au début, on ne peut pas s’attendre à ce que la communication interculturelle de développe au même rythme que lorsqu’on communique avec une personne de la même culture. En cultivant un peu de patience, vous deviendrez un interlocuteur plus efficace.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quels autres conseils ajouteriez-vous à la liste ?

Si vous ne savez toujours pas où partir, voici un article sur 15 idées de pays où il fait bon vivre.

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