Le marché du travail français devrait-il s’inquiéter ou au contraire s’en réjouir ? Grâce à plusieurs études, témoignages et quelques recherches voici ma conclusion sur le pourquoi du comment !

Une image dévalorisante des formations continues

étudiant diplômé
Un étudiant recevant son diplôme grâce à l’enseignement virtuel

Cela s’est encré dans la culture française, les formations continues, autrement appelées : apprentissage, CAP, BTS, Bac pro ou techno… Ces formations ont toujours été mal vues. En effet, on nous a toujours dit pour réussir, il faut faire les grandes écoles pour espérer un poste avec une bonne rémunération.

Or cela crée une surpopulation dans les universités qui accueillent plus que ce qu’elles peuvent accueillir. Mais aussi des étudiants mis dans des cases autres que celles qui leur convient. Pour ceux qui obtiennent leur diplôme, un autre obstacle se dresse, trop de candidats pour un même poste. Et donc moins de candidats pour les métiers d’artisan ou les métiers manuels qui entraîne une fermeture d’entreprises ou une suppression de métiers.

Une meilleure rémunération à l’étranger

Différence de salaire
Différence des salaires en fonction des postes et des pays

Ce choix s’explique par l’attractivité du taux de rémunération. En effet, l’écart de rémunération atteint en moyenne 25% entre la France et l’étranger.

Prenons l’exemple du Royaume-Uni, pays où les Français s’expatrient pour travailler. Un salarié gagnant entre 702 et 3 863 Livre sterling (entre 811 et 4463 euros environ), ses charges salariales s’élèveront à 12%. Alors qu’en France ses mêmes charges s’élèvent en moyenne à 25% du salaire brut. En ce qui concerne les charges patronales, voici ce site qui pourrait vous intéresser.

Au Royaume-Uni plus on gagne de l’argent moins on paie « d’impôts ».

Par exemple un manager en France touchera en moyenne 2 860 € par mois alors qu’au Royaume-Uni il gagnera en moyenne 5 000 €

Un autre exemple, pour les jeunes ingénieurs, la différence représente plus de 13 500 € par an. D’ailleurs, ce sont eux qui connaissent les meilleures opportunités lorsqu’ils s’expatrient, leur rémunération annuelle s’élève à plus de 47 000 €, primes incluses. Contrairement aux managers qui pour eux, la rémunération s’élève à 46 000 € environ.

Voilà un détail qui plaît aux étudiants français qui se posaient encore la question quant à l’expatriation professionnelle.

 Pour finir, ceux qui le souhaitent, il est possible de traduire les fiches de paie et les contrats de travail en français, traductions faites par des traducteurs certifiés.

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