Très prisé de la jet-set, Dubaï diffuse une image de richesse et d’exubérance. Pourtant, sur les neuf millions d’habitants des Émirats Arabes Unis, près de 85% sont des expatriés, et tous ne roulent pas sur l’or. Comment expliquer ce phénomène ?

Dubaï : un endroit où l’ennui n’a pas sa place

Les Émirats Arabes Unis (EAU) ont officiellement vu le jour en 1971. Dès lors, le désert a rapidement été colonisé par la ville, sans pour autant en chambouler les dynamiques. Précurseur de modernité avec son architecture et ses innovations technologiques, le pays reste très attaché à ses racines traditionnelles. Aussi, cette urbanisation n’est pas omniprésente, et des émirats modernes comme Dubaï ou Abu Dhabi contrastent avec Ajman, bien plus résidentiel et encore entouré de sable. 

Dans ce pays profondément cosmopolite se côtoient l’anglais, l’arabe et une multitude de langues parlées par des expatriés. Ce multilinguisme est une aubaine pour les traducteurs et tout ceux et celles qui veulent apprendre une nouvelle langue !

Dubaï propose un ensemble de services et activités indénombrables : parcs d’attractions ou aquatiques, centres commerciaux, bâtiments époustouflants. Les plus riches pourront résider dans des villas de luxe ou des appartements qui, s’ils étaient situés à Paris, feraient plonger le marché immobilier. Entre sports aquatiques, sensations fortes dans le désert, rencontre avec une faune endémique et époustouflante, pas le temps de s’ennuyer.

La nouvelle destination des riches ? 

La jet-set, cette élite privilégiée d’influenceur·euses est bien présente à Dubaï. Très occidentale par son architecture et mode de vie, la ville contraste avec ses voisins par son ouverture culturelle, ce qui permet à de nombreux occidentaux de s’y établir pour mettre en avant leur quotidien atypique. C’est un terrain de jeu pour tous ceux et celles dont le métier consiste à mettre sa vie en scène. On ne parle plus de rêve américain, mais le « rêve dubaïotte » pourrait bien faire son entrée dans le langage courant. 

En tant qu’expatrié français ou simple touriste, il est possible d’accéder à une vie confortable. Le régime fiscal du pays est très avantageux. Les entreprises proposent très souvent des pass ou réductions pour de nombreuses activités, et peuvent prendre en charge le loyer ou l’éducation payante des enfants. Autrement dit, pas besoin de gagner dix mille euros par mois pour habiter à Dubaï. Si un revenu stable est nécessaire et qu’il est impossible d’aller s’y installer plus de trois mois sans emploi, le coût de la vie (nourriture, essence, loisir) est pour les résidents bien moins cher qu’en Europe. 

Une destination aussi favorisée par les plus pauvres

Près de six millions d’expatriés des EAU sont des travailleurs venus d’Inde, du Pakistan ou des Philippines. La plupart travaillent sur les chantiers du pays, en construction perpétuelle. L’offre d’emploi étant inépuisable, beaucoup de migrants continuent de s’expatrier aux EAU malgré des conditions de travail peu encourageantes. De fait, la stratification et la séparation (émiratis vs expatriés européens vs travailleurs) encourage une migration encore plus importante et créé de grosses inégalités de richesses.

Pour la vie ou les vacances, Dubaï reste incontournable !

Il n’y a pas que les plus riches qui s’installent à Dubaï : il est possible d’y vivre confortablement avec des revenus modestes. Le pays est également une destination privilégiée des migrants d’Asie, qui font fonctionner le pays. Si vous souhaitez vous expatrier aux Émirats Arabes Unis, attention à bien se renseigner sur les modalités administratives d’entrée et n’oubliez pas de faire traduire vos documents officiels !